Bonjour,

Voilà l'attente s'égraine lentement et le jour "j" approche lentement mais surement. Difficile cette fois-ci d'y faire complètement abstraction. Je commence tout doucement à perdre patience quand il faut accéder à la demande de nos blouses blanches pour le passage d'examens embêtant, même si nécessaire.
Et puis après l'urologue, c'est le chemin de la cardio qui est programmé dans quatre mois et oui si cela continue, il faudra prendre rdv pour un contrôle un an à l'avance. Je plaisante , quoique vu la manière dont les choses se déroulent aujourd'hui eh on ne sait jamais.
Au regard de mon grand-père, de mon père je me dis que l'on a l'impression de devoir vivre plus âgé car la médecine a tellement fait de progrès que ce ne serait pas normal de ne pas dépassé un certain laps de temps de vie avant de quitter les siens définitivement.
Mais vivons nous tous bien notre vieillesse, au n'est-ce tout simplement pas de la survie améliorée. Nous sommes engorgés d'une pharmaco débordante qui nous permet de croire à une amélioration de notre vie en période d'un âge avancé, voir très avancé.
La vraie question pour moi est de savoir comment trouver la force et l'envie de vivre suffisamment pour supporter tous les aléas de cette période de vie.
Ca me parait déjà compliqué de vivre en supportant au quotidien mon handicap respiratoire ,alors à quatre-vingt ans pensez donc mais serait-encore là pour le raconter Dieu seul le sait.
Mais quand on réfléchit bien, vivre tout en devant se traîner pas à pas est-ce vraiment cela vivre? Mais qu'elle est vraiment la différence entre 'vie' et vivre sa vie? C'est vraiment à chacun de nous d'y trouver sa propre réponse.

Voilà Bonne journée à tous A tout bientôt.

Bonjour,

He oui, comme prévu  ma vie & pris le chemin de l'attente , chemin oh combien scabreux parfois , voire même semé d'embûches psychologiques et en plus maintenant vient s'ajouter un souci physique. A l'attente de mon IRM en juillet vient se greffer maintenant des petites maladies ici et là que mon esprit vient sans doute grossir et engendrer la teneur des inquiétudes déjà bien présentes .

On me dit ne stresse pas pour ton IRM on n'y découvre pas que des choses graves . C'est vrai mais difficile parfois de penser à autre chose car son sait que là ou où se passe l'examen il y a une chance sur deux pour qu'hélas un diagnostic défavorable survienne.
Alors penser à autre chose n'est guère aisée , cela ne s'évacue pas toujours de notre esprit trop souvent en effusion dans le sens de la création d'un imaginaire déambulant au gré de choses négatives, de sombres pensées couleurs noires , parfois bien noires avec beaucoup de difficultés de les effacer de notre mémoire et de notre esprit parsemés d'embouteillages impossible à éteindre comme un feu de forêt .

C'est dommage pour moi de devoir parler de tout cela sur mon blog , mais dans ma vie de tous les jours il n'y a  pas vraiment foule autour de moi, chez-moi .
Alors ce petit recoin de place existant sur le Net me permet par le biais de quelques mots que certains ont la patience de lire, de me libérer un peu de cette solitude qui parcourt ma vie depuis un certain temps maintenant.
Alors merci à vous de passer de temps à autre ici dans cette maison que j'aurai vraiment voulu  vous parler que de bonheur et de joie de vivre . Mais la vie est hélas composée du bon comme du moins bon.

Bon weekend de Pentecôte .

Bonjour,

Suite à mon dernier article, le temps de l'attente à commencer , plutôt que l'absence comme chantait Serge Lama. L'absence serait comparable aujourd'hui plus à l'attente en solitaire convolant non pas en justes noces, mais presque dérivant vers  l'ennui ,l'incompréhension des facteurs faisant office de barrage à un passage plus conforme à ce qu'un patient est en droit d'attendre.
Mon objectif n'est pas de faire le procès des uns ou des autres membres du staff d'un hôpital mais de trouver les meilleurs moyens de désarçonner cette attente pour arriver à la combattre de la manière la plus efficace. 
Oh je sais chacun essaie de trouver une parade à cette interminable égrenage du temps qui semble peser de tout son poids sur nos épaules parfois déjà fragiliser par la peur du résultat du dit examen. Cela va vous paraître bizarre mais un examen médical m'apparaît comme un examen scolaire dont seules deux issues sont possibles la réussite ou l'échec . Dans le domaine médical l'échec s'apparenterait à un résultat des plus négatifs possible: cette foutue maladie dite cancer que l'on n'arrive toujours pas à apprivoiser durablement  pour l'emmener vers une destination des plus favorables à notre état physique mais aussi mental: la guérison absolue. Bien sur dieu merci certains cancers en arrivent à disparaître définitivement  de notre corps et ainsi nous pouvons reprendre une vie normale , mais sans être défaitiste ou pessimiste, certains reviennent frapper à notre porte pour ne plus nous quitter et nous accompagner tristement vers notre destin : quitter nos proches, nos amis et s'en aller se reposer pour l'éternité espérons à l'écart de toute forme de solitude.
Je sais cet article vous apparaîtra pessimiste, tristounet mais c'est parfois ce que l'on ressent quand il faut attendre encore et encore...

Bonne semaine à tous

Bisous  Dominique

Bonjour,

Voilà la suite du côté émotionnel se traduit par la solitude, mais plus encore, la solitude au sein de la maladie et en début " de vieillesse". 
Hier j'ai été cherché les résultats de ma prise de sang chez mon urologue. Verdict comme si il s'agissait d'u évènement judiciaire : suspicion de la maladie qui glace encore le sang et qu'on a le sentiment de devoir encore taire sous peine d'embêter son entourage et de le priver de pouvoir continuer sa vie de la manière la plus heureuse : j'ai nommé comme roi des emmerdeurs le fameux cancer . Et oui maintenant pour en savoir plus on passe une IRM, mais ce que l'on ne vous dit pas de suite c'est que cela peut se passer dans un délai de 3 mois. Alors courage pour l'attente qui sera aussi compliquée qu'éprouvante.
Et c'est bizarre on se sent étrangement seul pour s'occuper durant ce laps de temps des plus incongrus et des plus long à vivre.
C'est dur de commencer à vieillir . Déjà porteur d'une maladie handicapante sui freine ma vie au quotidien je devrais peut-être faire face à une autre maladie plus curative et plus insidieuse à vivre .
Alors ma question est jusqu' où va évoluer ce que l'on appelle une retraite bien méritée . La vieillesse, la maladie, mais surtout parfois la solitude viennent contrarier fortement ce qui aurait dû être un dernier moment de paix, de sérénité, de respiration agréable , et hélas bien souvent vieillir c'est lutter contre tous ces petits ou hélas gros bobos de la vie.
Je sais on nous fait part sans cesse des avancées de la médecine : c'est vrai, mais ne devient -t-elle pas plus intrusive que réparatrice   et retour à un mieux être de la personne.
Mais humainement la maladie, la vieillesse ne sont pas toujours bien évidemment des choses évidentes à vivre. Mais passer ces derniers moments dans un environnement solitaire n'est-ce pas cela aussi un passage de vie sans goût , sans envie reclus pour certains dans des homes coupés de toute humanité et de bon vouloir à l'égard de ces personnes âgées.
Alors s'accrocher à la vie par tous les moyens n'est-ce pas plus réservés aux gens qui en ont les moyens .
On y revient toujours l'argent nerf de la guerre , de la vie à la mort . Mon but n'est pas de polémiquer ou de juger, mais simplement de constater les différences économiques et autres de notre société en toute humilité.
Alors à vous qui passez sans me voir comme disait Trenet dans une de ses chansons et Brel "mourir n'est rien , mais vieillir  réfléchissons chacun à notre temps d'un âge plus mure pour nous préserver non pas de la maladie, ou de vieillir mais de cette solitude qui bien souvent gangrène notre désir de continuer à bénéficier de ce que la vie nous apporte.

Bonne journée à tous 

A tout bientôt

Bonjour,

Il y a peu de temps je vous parlais de relations familiales les mettant au dessus du lot car importante à mes yeux.
Aujourd'hui hélas force est de constater que mes deux soeurs ont entamé un conflit très sévère et à mon avis disproportionné en fonctions de leurs reproches , voir leurs désidératas respectifs. 
Néanmoins c'est toujours vers moi qu'elles se tournent pour cracher leur venin qu'elles ne confesseront pas à l'autre. Mais c'est moche d'en arrivé là au sein d'une famille même si hélas cela est plus courant que je ne le pense. Mais au dire de l'une d'entre elles il n'y a plus de possibilités  de réconciliation et que l'autre doit être rayé de sa vie. J'ai vraiment l'impression que c'est la goutte qui a fait débordé le vase; car selon moi pour en arriver à de telles extrémités de sa part il faut que d'autres rancoeurs étaient restées en surface et que dés lors c'est cette dernière altercation qui a fait explosé la soupape de sécurité de ma soeur et poussé à prendre une telle décision.
C'est vraiment dommage mais j'ai quand même eu l'impression de la part des deux que cela n'était pas possible pour elle de trouver un terrain d'entente pour résoudre ce problème avant même que le conflit ne prenne de l'ampleur et qu'au contraire plutôt que d'apaiser les choses et trouver une solution elles ont monter en escalade , monter dans les tours en croyant que de toute façon "la messe était dite" selon une expression bien connue.
Moi qui toute ma vie avait espérait une fratrie des plus chouettes à vivre même si teintée de heurts parfois aujourd'hui je vais me retrouver sans possibilité d'être de nouveau au top avec moi-même malgré déjà un âge avancé et un handicap de plus en plus gênant à vivre.

La tristesse sera présente pendant un certain temps moi mais par après j'apprendrai à faire avec tout en sachant que ce ne sera jamais plus pareil. 
Je respecterai le choix de mes soeurs en ce qui les concerne mais il y aura toujours un coin de ma personne qui n'oubliera pas ce que l'on pensait être les bonnes années.
Bonne journée à tous